7 octobre 2024

À propos

J’ai commencé à publier des livres de bande dessinée en 2001, année qui est aussi celle du début de mon premier projet sur la Birmanie : le projet Birmanie, la peur est une habitude, mené au sein de l’association Khiasma en partenariat avec l’association Info Birmanie et qui consista pour l’essentiel en la publication d’un livre, la réalisation d’une exposition et l’organisation de projections de films documentaires suivies de débats.

Je dirigeais plus tard l’association Info Birmanie : j’en fus le coordinateur puis le président.

À un moment, j’ai également assuré la programmation d’un festival de films documentaires : le festival international du film des droits de l’homme de Paris.

J’ai par ailleurs effectué des recherches sur la façon dont la télévision française avait couvert puis évoqué le génocide des Tutsi du Rwanda. Ce qui a donné lieu à une présentation de ce travail lors d’un colloque de l’École des hautes études en sciences sociales (« Entreprises de « réécriture » de l’histoire : controverses autour du génocide des Tutsis », 2010) et à une publication dans un numéro thématique de la revue Les Temps Modernes (« Le génocide des Tutsi, 1994-2014. Quelle histoire ? Quelle mémoire ? », 2014).

Initialement, je n’imaginais pas, je crois, publier autre chose que des bandes dessinées. Mais mon implication auprès de ceux qui osent s’opposer à l’armée birmane a changé la donne : j’ai ainsi dirigé et largement rédigé les ouvrages collectifs Résistances – Pour une Birmanie libre et Birmanie – Des femmes en résistance avant d’écrire Aung San Suu Kyi, l’armée et les Rohingyas (suivi d’un article dans Les Temps Modernes) puis Birmanie : la révolution de printemps. S’y sont ajoutés des essais qui ne concernaient plus la Birmanie mais la France : Finkielkraut, la pensée défaite et Le monde de Macron, la gauche défaillante et moi perplexe.

Reste que l’essentiel de mon activité d’auteur consiste toujours en la publication de bandes dessinées, réalisées avec d’autres puisque je ne dessine pas : voir ma bibliographie. Il y a là de la fiction comme de la non-fiction. S’y ajoute le livre collectif Plaidoyer pour les histoires en forme de champ de blé et de flamme d’allumette soufrée (titre emprunté à Mœbius), qui n’est pas une bande dessinée mais où je parle de bande dessinée et, surtout, donne la parole à d’autres.

Frédéric Debomy